Les maires de Saint-Maurice
NB : ces textes ne sont pas exhaustifs et mettent en lumière les faits les plus remarquables des maires. Pour avoir des informations complètes, merci de vous rapprocher du service des Archives.
Charles COUTEUX (1790-1793)
Il s’agit du premier maire élu le 8 février 1790 avec 35 suffrages (seuls les citoyens actifs pouvant prouver 3 journées de travail étaient en capacités de voter). C’est sous ce premier mandat que les habitants de Saint-Mandé se retirent de la commune de Charenton-Saint-Maurice. Sous son égide, la ville fait face à de multiples nécessités : l’alignement des maisons qui déterminera les rues et les lieux de passages, la circulation dans le village, le ravitaillement et l’ordre public.
Jacques François RUAU (1793-An IV)
Ancien marchand drapier puis farinier au moulin de Gravelle, il est élu maire en 1793. C’est le premier à être en charge de constater l’état civil et de signer les actes. Avant la Révolution, les actes étaient rédigés et conservés par les paroisses.
Edmé Antoine JUNOT (An IV-An VI)
Les mandats d’Edmé Antoine JUNOT ne présentent aucun fait historique marquant mis à part son mariage avec Claude Renée GOUAUX en 1799.
Louis BURAN (An VII-1811)
Ancien agent municipal, il est le grand oncle du futur maire César DESVIGNES.
Pierre FINOT (1811-1847)
Lors de la séance du Conseil municipal du 7 novembre 1841, le maire fait état des besoins de ressources financières afin de construire les édifices et services essentiels au bon fonctionnement de la vie des Mauritiens : l’éclairage et l’entretien des chemins et de l’église, la mise en place d’un commissariat de police et d’une poste. Résidant au 10 Grande rue, il héberge, comme ses prédécesseurs, la maison communale (autrement dit la mairie). Plus tard, le 10 février 1842 a lieu le changement de nom de la commune (le préfixe Charenton est abandonné) et en 1844 la recherche d’un local pour installer la mairie. Cependant cette recherche ne remporte pas de succès.
Laurent RONDOT (1847-1856)
Il est à l’origine de la construction du cimetière communal. En effet, en 1849, un plan est élaboré et en 1853, le terrain est acheté. Le nombre de Mauritiens ne cessant de croître, le besoin d’un cimetière devient nécessaire. Jusqu’alors, les inhumations sont organisées dans le cimetière de l’asile.
Joseph Hubert JACOLET (1856-1858)
Il est le premier maire qui décède en fonction le 23 janvier 1858.
Achille Jean-Baptiste Germain DOMERGUE (1859-1860)
Il fut le premier directeur de l’Asile impérial de Vincennes (1858-1865). Élu en 1859, il démissionne pour devenir le maire de Charenton de 1860 à 1865.
César DESVIGNES (1861-1876)
Sous l’un de ses mandats est construit l’actuel bâtiment principal de la mairie, sur un terrain vendu par lui-même en 1868. Il est inauguré en présence de Georges Eugène HAUSSMANN, préfet de la Seine célèbre pour avoir transformé Paris sous le Second Empire. Avant la création de cet édifice, c’est le domicile du maire qui faisait office de mairie.
Docteur Pierre Jules DECORSE (1877-1886)
Conseiller général et ami de l'architecte Georges GUYON, il sera à l'origine des nombreux travaux d’urbanisme qui contribueront à faire passer Saint-Maurice de village à ville urbanisée avec notamment l'aménagement du quartier du Plateau. Il rend hommage au peintre Eugène DELACROIX en 1878.
François GAUTHIER (1886-1902)
Porcelainier de profession, c’est lui qui mandate l’architecte communal Georges GUYON pour bâtir les ailes latérales qui jouxtent le bâtiment principal de la mairie ainsi que l’école du Centre Georges GUYON et la salle des fêtes (actuellement théâtre du Val d’Osne), équipements publics fondamentaux
Émile BERTRAND (1902-1926)
Il prend ses fonctions de maire à partir de 1902 jusqu'à son décès brutal en 1926. C’est sous son mandat que débutent les négociations pour le transfert du marché des Épinettes vers son emplacement actuel. Saint-Maurice lui rend hommage en donnant son nom au marché municipal.
Léon MAILLOT (1926-1929)
Adjoint du précédent maire, il reste trois ans à la tête de la Ville.
Désiré Louis Léon TERNOIS (1929-1944)
Elu maire en 1929, il devra faire face à l'horreur de la Seconde Guerre mondiale et à l'occupation allemande. Contrairement à son secrétaire général, il décide de rester en place et de gérer la situation au mieux. À la Libération, des commissions spéciales sont chargées d'administrer les communes. Celle de Saint-Maurice mettra fin au mandat de Léon TERNOIS.
Docteur Henri LEMOINE (1944-1947)
Comme cité ci-dessus, le docteur LEMOINE est le Président d'une délégation spéciale qui vient mettre fin au mandat de Désiré Louis Léon TERNOIS après la Libération en 1944. Il est par la suite élu par le nouveau Conseil municipal jusqu'aux élections municipales de 1947 lors desquelles il sera défait par la liste de Maurice GUYON.
Maurice GUYON (1947-1948)
Fils de l’architecte Georges GUYON, négociant en vin et spiritueux, il est le premier maire de la ville de la jeune IVe République. Cependant, il ne reste qu’une année en poste avant de mourir et de voir Marius THÉODORE le remplacer.
Marius Albert Joseph THÉODORE (1948-1967)
Maire de la Ville à partir de 1948, il est célèbre pour avoir été à l'origine du jumelage avec Saint-Maurice en Suisse. Réélu en 1953, il décède en 1967. Il est remplacé par Louis MANCHON.
Louis MANCHON (1967-1989)
Son nom reste associé à la rénovation urbaine de la ville et surtout à la rénovation du quartier du Pont, de Panoramis et à la création du bâtiment administratif de la mairie. Il a su moderniser la ville et offrir logements et services à une population qui en avait besoin. Il a également misé sur l’éducation en rénovant les écoles et en construisant le collège Edmond Nocard. On retiendra enfin la création de la crèche Delacroix : une avancée sociétale significative à une époque où la France n’a que quatre sites pilotes.
Christian CAMBON (1989-2017)
Elu conseiller municipal en 1971 et maire en 1989, il est à l’origine d’importants projets au sein de la commune tels que la création du quartier Montgolfier, la rénovation du quartier de l’écluse, la création du TVO, la réhabilitation du centre de loisirs des Bords de Marne, la réhabilitation de l’église communale, la création de la Maison de la Petite enfance ou encore de la réhabilitation du monument Delacroix. Il quitte ses fonctions en 2017 afin de remplir pleinement ses fonctions de Président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, une commission parlementaire du Sénat.